Poème culinaire
Dans sa cuisine madame Charlotte
Ravie d’avoir un tout nouveau mari
Épluchait deux poireaux, trois carottes
En espérant qu’il en serait ravi
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Ah ! disait-elle dans le siècle où nous sommes,
Il faut savoir se garder un garçon
Moi pour ma part j’aime bien mon homme
Avec ardeur je serai son mitron
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Alors sa main jamais paresseuse
Allait, venait comme un petit ressort
La soupe serait délicieuse
Elle espérait qu’il l’aimerait bien fort
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Mais ô malheur, ô fatale disgrâce,
Le couteau glissant lui fit faire un saut
Et la salière dans la soupe se casse
Elle doit récupérer les trois petits morceaux
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Mais son mari, un homme fort habile
Lui dit ta soupe est légèrement salée
Et sur son visage d’une lèvre docile
La console d’un bien gentil baiser
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Mesdemoiselles faites comme Charlotte
Et pour toujours retenez la leçon
Pas trop salée, la soupe poireaux-carottes
Rend amoureux les plus jolis garçons
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Je cherche un refrain pour en faire une chanson.