Il vivait tranquille,
Entre campagne et ville.
Il vivait sereinement,
Entre femme et enfants.
Une alerte, puis deux,
Le crabe a serré le nœud.
On lui a dit c’est fini,
Il a dit c’est fini.
Son regard était triste et clair,
La douleur torturait sa chair.
Ses paupières se sont fermées,
Sur des images ensoleillées.
Il est reparti pour Montmelard,
À pas lents, sans retard.
À pas lents les amis l’ont suivi,
Têtes baissées, yeux rougis.
Des paroles et des silences,
La douleur est immense.
Mains posées sur le cercueil,
Pesant, l’adieu du deuil.
© Pierre Delphin – juin 2013