La nuit tombe

Jette son ombre

Sur tes effrois.

 

Un homme sonne

Le bruit t’étonne

Un grand émoi.

 

La porte s’ouvre

Des mains te trouvent

Deux cœurs en joie.

 

Tes bras se tendent

À son col pendent

C’est lui et toi.

 

Une douce caresse

Prélude d’ivresse

Il reste coi.

 

Milles folies

Au creux du lit

Au bonheur je crois.

 

© Pierre Delphin – Août 2012