Le jardinier de Communay, son chapeau australien sur son crâne,

Vit une belle histoire végétale.

Depuis peu, sans cesse, de sa bêche, pastorale

Son jardin a surgi de son imagination

Et petit à petit, les fruits de sa passion

Ont poussé sur les allées de son inspiration.

 

Le jardinier de Communay, son chapeau australien sur son crâne,

Va de sillon en sillon voir percer sous la mousse

Du vert ici, là des cailloux, et des tas d'autres pousses

Qui jaillissent ici, là, en toute impunité

Il arrache chaque herbe folle dans son terreau de liberté

Le jardin nettoyé devient sa belle fierté.

 

Le jardinier de Communay, son chapeau australien sur son crâne,

Est heureux, c’est la fête ce matin

La nature a transformé son jardin

Des légumes sont à croquer

Avec son arrosoir chaque goutte déversée

Donne aux haricots l’envie de pousser.

 

Le jardinier de Communay son chapeau australien sur son crâne

Retrouve une vie entre sillons et repiquages

Cet homme serait-il un sage ?

Le bonheur l’habite, sa bêche à la main

Il racle, sarcle en un tournemain

C’est une espérance pour un lendemain

 

Le jardinier de Communay, son chapeau australien sur son crâne,

S’active, heureux dans son jardin.

Il ne pense plus à rien, là il est bien.

Il a hâte de repiquer, d’arroser,

Ses plants toujours chouchoutés

C’est la belle vie pour un jardinier.

 

Le jardinier de Communay, son chapeau australien sur son crâne,

Son ennemie la taupe joue avec ses nerfs

Pendant que ses amis les vers aèrent la terre.

Lui, mieux que quiconque connait ce terrain,

Il attend que se lèvent les bourgeons puritains,

Chaque plante le remercie au petit matin.

 

Le jardinier de Communay, son chapeau australien sur son crâne

Cueille pour sa famille les plus beaux légumes

Et pour sa compagne un bouquet de fleurs d’écume

Car un jardin est fait de partages

Son panier rassemble tous les âges

À l’amitié, à l’amour, il rend hommage.

 

Le jardinier de Communay, son chapeau australien à côté de son crâne

Courbé sur son écritoire, les mots s’enflamment

Pour peindre la vie aux couleurs de son âme

Et pour chanter sur la musique du destin.

Pas besoin de rythmer des doigts de la main

Pour noircir les pages du blanc parchemin.

 

Le jardinier de Communay, son chapeau australien à côté de son crâne

Sait que l’instant qui passe

Est une page d’histoire fugace

Petite histoire à mettre sur la grève,

De son livre, fenêtre par laquelle il s’élève

Volant vers le soleil, au pays de son rêve.

 

 

Écriture à quatre mains d’Annie-Paule & Pierre