Que sont mes amis devenus

Que j’avais de si près tenus

Et tant aimés.

 

Quand l’orage est passé

Ils se sont envolés

Par vent portés.

 

Leurs certitudes si fortes

Ont fait passer la porte

Cœur refermé.

 

Ces amitiés trop futiles

Où je n’étais plus utile

Sont dépassés.

 

Ces amitiés trop légères

Présence très éphémère

Ont trépassées.

 

Qu’importe ces vieilles amitiés

Toujours si vite égarées

Vite remplacées.

 

Un jour un doux vent heureux

M’en ramènera une ou deux

Que j’attendrai.

 

Une belle vie pourra continuer

Mais sans jamais rien oublier

De ce que j’étais.

 

 

© Pierre Delphin – janvier 2012 – merci à Rutbeuf pour l’emprunt de quelques mots.