6 février 2012
Amitiés trop légères
Que sont mes amis devenus
Que j’avais de si près tenus
Et tant aimés.
Quand l’orage est passé
Ils se sont envolés
Par vent portés.
Leurs certitudes si fortes
Ont fait passer la porte
Cœur refermé.
Ces amitiés trop futiles
Où je n’étais plus utile
Sont dépassés.
Ces amitiés trop légères
Présence très éphémère
Ont trépassées.
Qu’importe ces vieilles amitiés
Toujours si vite égarées
Vite remplacées.
Un jour un doux vent heureux
M’en ramènera une ou deux
Que j’attendrai.
Une belle vie pourra continuer
Mais sans jamais rien oublier
De ce que j’étais.
© Pierre Delphin – janvier 2012 – merci à Rutbeuf pour l’emprunt de quelques mots.
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