Leurs vies avançaient
Loin en avant
Solitaires sur leurs routes
À pas lents
Leurs vies avançaient
Sans écoute.
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À l’ombre d’un vieil arbre
Fatigué, il s’arrêta
Au soleil, à la vie, il sourit
Sur le banc de marbre
Assise elle était là,
À la beauté du pays, elle sourit.
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Où allez-vous belle Dame ?
Je vais là-bas.
Où allez-vous beau Monsieur ?
Je vais là-bas.
Et leurs bras indiquaient la même voie.
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Ils marchèrent côte à côte,
Il prit sa main.
Ils marchèrent côte à côte,
Elle prit son bras.
Ils ne remirent pas à demain
Pour marcher d’un même pas.
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Le ciel fit une éclaircie
Au premier Je t’aime.
Son visage rosit
Au premier baiser.
Bonheur suprême
En lumière tamisée.
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Il y eu un matin
Qu’il appela destin.
Il y eu un soir
Qu’elle appela espoir
Il y eu la vie
Qui les unis.
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© Pierre Delphin – décembre 2011