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Le vent d’automne m’a emportée

Un soleil nouveau j’ai trouvé

Chante encore la cigale tardive

La fourmi elle, passe, s’esquive.

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Sur la plage de galets, je passe

Ma démarche est lente, lasse

Mon cœur est encore en émoi

Mon esprit toujours en désarroi.

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Serais-je encore assez belle

Sans froufrous, ni dentelles

Saurai-je encore plaire

Moi la solitaire.

 .

Il viendra, c’est sûr

Prendra ma main bien sûr

Ensemble nous parlerons

Ensemble nous rirons.

 .

Et nos éclats de bonheur

Arrêterons le temps et l’heure.

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© Pierre Delphin – novembre 2011