Au creux de ma vie, vous êtes née d’un nuage
Au fond de mes yeux, vous n’êtes qu’une image
Je ne saurai attendre un autre demain
Pour du bout de mes lèvres, vous baiser la main.
Quand le vent en rafales, les feuilles emporte
Courez, venez chez moi, à clef fermons la porte
Dans la douceur d’un soir, devant la cheminée
Partageons du regard, une vibrante destinée.
Sur le tapis de laine, glissons nos corps saouls
Dans mes bras bien lové, votre corps s’enroule
Les pétales d’un baiser, sur une rosée de lèvre
D’un cœur enflammé, va porter la fièvre.
Près de nous écoutons, la bûche qui crépite
Le lent mouvement de main, que rien ne précipite
Cherche sous la robe, une pointe de sein
Le doigt la parcours, esquisse son dessin.
Vos lèvres pleurent, et ma bouche avide
Accueille le baiser, de la mienne timide
Gouttons l’essence, de cet amour naissant
Pardonnez mon geste, s’il est trop indécent.
Le temps de ce soir, où nos cœurs se rencontrent
Oublions le temps, jetons notre montre
Nous étions dans l’attente, de pouvoir nous donner
Osons, osons ce soir, enfin nous aimer.
© Pierre Delphin – novembre 2011
Une muse m’a inspiré ces lignes dans la douceur d’une sieste……………….