lundi 8 août 2011
Grisaille
L’encre violette dessine sur la feuille ocre les idées noires de mon cœur. C’est bien peu de couleur pour éclairer mon regard qui s’éteint.
Peu à peu les images quittent mes yeux et s’envolent vers d’incertains souvenirs. Que déjà vos sourires effleurent la tristesse qui s’installe et me prend dans ses bras de velours.
En hommage à l’arrivée de ma membrane prérétinienne maculaire.
© Pierre Delphin – mai 2011