L’encre violette dessine sur la feuille ocre les idées noires de mon cœur. C’est bien peu de couleur pour éclairer mon regard qui s’éteint.

Peu à peu les images quittent mes yeux et s’envolent vers d’incertains souvenirs. Que déjà vos sourires effleurent la tristesse qui s’installe et me prend dans ses bras de velours.

 

En hommage à l’arrivée de ma membrane prérétinienne maculaire.

 

© Pierre Delphin – mai 2011