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Dans la nacre de leurs berceaux deux petites perles somnolent. Leur yeux s’entrouvrent pour discerner les beautés de la vie, pour voir le regard tendre d’une maman, le regard ému et protecteur d’un papa. Alice est là, Margot l’a suivie. Elles se ressemblent, pourtant déjà elles cultivent leurs différences. 12 mai une date qui fera date. Une date que l’on écrira en relief dans le calendrier familial.

Deux vies qui éclosent au printemps comme les boutons de roses ouvrent leurs corolles. Deux vies dans la lumière du printemps illuminent une famille. On se resserre, on les regarde, comme elles sont belles, comme elles sont petites. Comme elles sont fragiles et une voix me murmure : Comme elles sont elles.

Un esprit de grand-père qui s’égare, qui gonfle, qui ricochette sur les vagues de son bonheur. Qui voudrait de sa plume conjuguer le présent au futur, laisser l’imparfait dans son imperfection et refuser l’existence de tout conditionnel.

 

À Alice & Margot

 

 


Quatre yeux

Deux sourires

Exhaussent un vœu

Doux délire.

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Alice par ci

Margot par là

À la vie : Merci

Vous voilà.

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Minuscules existences

Fragiles destinées

En toute évidence

Hier vous êtes nées.

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Depuis longtemps

Mon cœur attendait

Encore un petit enfant

C’est deux qui arrivaient.

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Mais mon cœur est si grand

Qu’il pourrait accueillir

La nuée d’enfants

Que la vie peut offrir.

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© Pierre Delphin – mai 2011