mercredi 11 mai 2011
Viens à ma rencontre
Que serai-je sans toi, qu’un cœur au bois dormant. Une poussière opportune jouait à faire tressauter le bras du pick-up. Dix, quinze, vingt fois que j’entendais la voix aimée, répétitive. J’entendais sans écouter, trop absorbé par ma lecture. Une revue, la littérature de la renaissance. Montaigne. Un essai pour trouver les vraies sources du bonheur. Hédonisme. J’applique cela au creux de mon fauteuil.
Une voix forte arrive de la cuisine :
- Oh ! Tu changes le disque de ton ardéchois !
Quel scandale et quelle... [Lire la suite]