samedi 27 mars 2010
Main baladeuse
Attention texte érotique, âmes trop sensibles passez votre chemin…
La journée a été chaude. Monique a juste passé une courte chemise pour la nuit. Quand le jour s’efface, dans l’exhalaison des fleurs du jardin, elle somnole déjà, un drap de coton fleuri légèrement tiré jusqu’aux épaules.
Dans le premier sommeil qui l’emporte, elle perçoit François, son François s’allonger doucement à ses cotés. Elle ne bouge pas. Plusieurs fois il se tourne, se retourne, cherche sa place. Elle... [Lire la suite]
jeudi 25 mars 2010
Petit marché du haïku de saison
Janvier
Sous le soleil froid
Sous le nuage bleu
Tous les deux.
Février
J’avance d’un grand pas
Je cours vers toi
Dans le froid.
Mars
L’hiver s’en va
Tu es là,
Bien au chaud.
Avril
Le poisson nageant
Au loin la cloche s’envole
J’attends le printemps.
Mai
S’il te plait
Fait ce qu’il te plaît
Tu me plais.
Juin
Sur mon front l’eau perle
Sur la branche verte le merle
Attend ton appel.
Juillet
Le défilé résonnait
Le... [Lire la suite]
dimanche 21 mars 2010
Monelle s’expose,
Monelle aime tous les animaux.
Avec les bêtes à plumes elle écrit sur son blog : http://monelle.over-blog.com où elle nous entraîne dans ses visites. Suivez la bien dans ses déambulations car son regard est incisif et baigne dans la poésie de la recherche de ce qui est beau. Elle aime faire partager ses instants de bonheur.
Aves les bêtes à poils elle fait des pinceaux pour nous proposer la beauté que son œil a enregistré. Des bouquets flamboyants aux rives de la Bourbre elle donne de la douceur... [Lire la suite]
samedi 20 mars 2010
Les vieux
Les vieux, ils passent leur vie au ralenti
Pour la finir aux urgences
C’est pas normal
Pierre Delphin – mars 2010
mercredi 17 mars 2010
Succession
En rentrant de son travail, Jean Charles trouve dans son courrier une enveloppe contenant deux feuillets. L’un manuscrit où il reconnaît l’écriture hésitante de sa mère. Elle est dans sa 92ème année. L’autre est dactylographiée à l’entête de la résidence qui héberge sa mère. Il prend la lettre de sa mère en premier.
Mon cher Jean Charles,
Ce petit mot pour prendre de tes nouvelles. Comme vous devez être occupés Élise et toi par votre travail. Vous sembliez déjà fatigués lorsque je vous ai vu la... [Lire la suite]
dimanche 14 mars 2010
Demain je pars
Nota : Je reviens au style épistolaire, ce texte peut faire suite au texte : L’enterrement de Charles paru le 1er juillet 2009. http://ecritexte.canalblog.com/archives/2009/07/01/index.html
À mes fils François et Charles,
Je ne sais comment vous accepterez cette nouvelle. Demain je pars.
Votre première réaction sera sans doute : C’est bien normal, à son âge. Maintenant qu’il est seul, il est bien normal que notre père ait envie de faire du tourisme,... [Lire la suite]
mercredi 10 mars 2010
J’suis dans la déche
Ce texte date des années trente, heureusement avec le progrès et les soins que nous apportent nos hommes politiques, ce genre de situation n’existe plus aujourd’hui. Quelle chance nous avons !
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Le ciel est bas morne, insipide
Et rien ne brille au firmament
Sur le boulevard d'un pas rapide
Les gens passent indifférents
Et moi, je vais la tête vide
Tremblant de froid
Les membres lourds
Courbant le dos, le ventre livide
Et mon cœur frappe
A grands coups... [Lire la suite]
lundi 8 mars 2010
- Merci au Carré 30 -
B- Salut Jean, comment vas-tu ? Qu’est-ce que tu veux boire ?
J- Je veux bien un petit Mâconnais.
B- Didier, soit gentil de servir un Mâconnais pour Jean, et tu refais le niveau du mien.
J- Bertrand, je suis venu pour que tu me raconte ta soirée dans ce nouveau théâtre.
B- Nouveau théâtre ! Tu parles, il a quarante ans dont quinze sous le nom de Carré 30 avec pratiquement la même équipe.
J- Alors ils sont très discrets, je ne les connais pas.
B- Moi non plus, mais il faut bien reconnaître que nous ne... [Lire la suite]
mardi 2 mars 2010
Ma main dans tes cheveux
Tes cheveux dansaient dans le vent de l’été.
J’ai tendu la main pour les attraper.
Mes doigts ont glissés dans le flot de tes boucles,
Un instant, ils ont vogués sur cette vague souple.
Trop sombres pour être blonds, trop clairs pour être geai.
Leur teinte est celle des châtaignes qui éclosent au joli mai.
Mais mon rêve, dans ce geste inassouvi.
Reste à jamais évanoui.
J’aurai aimé qu’elle glisse, qu’elle aille, qu’elle vienne.
Pour un instant de bonheur, quoiqu’il advienne.
Que... [Lire la suite]