Je souffre dans mon corps,

Je souffre dans mon âme.

Je souffre dans mon cœur,

Je souffre dans mon esprit.

Tout en moi brûle et s’enflamme,

Tout en moi a le goût du mépris.

Mettre un nom à la douleur,

Je ne saurais pas.

Et c’est là le malheur,

Qui me suis pas à pas.

Certains souffrent d’avoir trop,

Trop de douleur, trop de chagrin.

Et moi je souffre car j’ai trop

De manque de tendresse chaque matin.

Il est des jours où je ris fort,

Et chacun dit : Comme il est gai !

Ceux qui rient avec moi s’égaillent,

Et les amis viennent en renfort.

Mais jamais le feu ne s’éteint.

Et quand les rires s’effacent,

Encore, encore la douleur m’étreint,

Et fatigué, je ne fais plus face

Et je meurs chaque matin.