Être ici, être bien. Corps en repos, besoin d’exercice. Bouger. Mouvement en douceur vers un éloignement espéré. Mes pieds frôlent le sol, effleurent une poussière fine, je file loin du centre. Mon œil prend le temps de se délecter de cette vue qui lui est offerte. Soleil joyeux qui emplit de lumière toute cette étendue que mille couleurs émerveillent. Ivresse de l’odeur des foins récemment coupés. Odeur de terre retournée. Murmure de jeunes oiselles qui se communiquent leurs derniers secrets. Toucher de pierre froide du muret derrière l’écurie. Goût de pomme douce qui croque sous les dents.
Rencontre de cette femme, vieille, belle de ses rides qui creusent des sillons de bonheurs sur ses joues cuivrées. Mots qui vont de bouche vers oreilles et qui reviennent enjolivés d’une nouvelle pensée.
Rien n’est éloigné, tout est près. Le bonheur est ici il est présent. Comme une feuille morte, je retourne vers le sol quitté depuis peu, je suis de retour, repos.
Hé ! Ce texte possède une spécificité, Quelle est-elle ?