L'écritoire du baladin

dimanche 31 décembre 2017

Émerveillement

 

Attendre demain pour encore rêver

Attendre demain pour me réveiller

Trouver dans ma vie un émerveillement

Pour continuer tout doux, tout doucement.

 

Me faut-il attendre le grand âge

Pour que je sois enfin devenu sage ?

Combien faut-il encore d’émerveillements ?

Pour prendre le chemin du firmament.

 

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vendredi 22 décembre 2017

Porteurs de poèmes

 

 Les arbres sont des porteurs de poèmes que la terre inscrit dans le ciel – (Khalil Gibran)

  

Toi, le blanc bouleau, à l’écorce fragile, que laisseras-tu au creux du firmament infini ? Quelles espérances emporteras ta feuille jaunie d’automne quand, du elle retrouvera la terre qui l’a nourrie ?

Est-ce toi le sapin qui de ta plume encrée d’or, a tracé ce long trait sur la page bleue du ciel pour souligner le blanc nuage ? Est-ce toi, ou cet avion qui porte du bout de son aile une trace de terre pour l’offrir en poème à l’azur ?

Toi l’orme qui impose ta noblesse, les pieds bien ancrés dans la terre de tes ancêtres, tu mêle des mots d’amour à chaque nuée qui passe et le zéphyr chante des vers de tendresse que ta voix grave répète aux étoiles.

Toi le cyprès dans ton anorexie inquiétante, tu montre de ton doigt accusateur l’écriture triste du bedonnant nuage noir, porteur d’orage dans le ciel sombre d’une Provence avide d’eau céleste.

Toi, le simple taillis aux mille plumes, tu lances des paroles d’oiseaux chanteurs en grappes vers le ciel clair de l’été pour y écrire les joies et les bonheurs que votre terre porte.

Vous les arbres, grands, petits, vous mes amis, vous mes confidents, vous mon écrin des voluptés de l’esprit, inscrivez dans la fête d’un ciel multicolore, la poésie des mots de mon bonheur de vivre.

 

 

Pierre Delphin – 7 novembre 2016

 

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vendredi 15 décembre 2017

Retrouvailles

 

 

Assise, vaille que vaille,

La veille de ses fiançailles,

La princesse du sérail

S’aère de son éventail

 

Un grincement du portail,

Son prince revient du travail,

Sur le sofa pose son chandail

Et prend son air canaille.

 

Tu es ma plus belle trouvaille

À mon retour au bercail,

J’aime être ton samouraï.

Viens ma chérie que l’on s’égaille.

 

© Pierre Delphin – 9 octobre 2017

 

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Le bébé est arrivé

 

 

-       Maman ! Maman ! le bébé est arrivé.

  • Qu’est-ce que tu racontes, viens déjeuner.

-       Maman, le bébé est là !

  • Quel bébé mon chéri ?

-       Ben, le bébé de Paola.

  • Quoi ! Déjà ! Viens, j’ai fait ta tartine.

-       Mais, Maman, viens voir !

  • Oui, j’arrive, je sers ton chocolat.

-       Mais Maman !

  • Elle est où Paola ?

-       Ben, dans ma chambre.

  • Tus sais que je ne veux pas que tu emmène Paola dans ta chambre. Surtout la nuit !

-       Mais Maman, c’est particulier, Paola attend un bébé. Enfin, elle attendait un bébé. Parce que le bébé, eh ben, il est né cette nuit.

  • Fais voir…

-       Regarde, il est tout petit. Est-ce que je peux le toucher ?

  • Pas tout de suite. Je ne comprend pas, le vétérinaire avait dit qu’il naîtrait que dans deux semaines !

-       Ben, il est en avance ! Moi aussi Maman, j’étais en avance, c’est toi qui me l’a dit !

  • Oh, pour ça oui, tu étais en avance ! J’ai eu assez de soucis avec toi. Mais aujourd’hui, tu vas être en retard !

-       Regarde comme c’est joli tout petit.

  • Oui, regarde Paola comme elle cherche à lui tenir chaud. Je faisais pareil avec toi. Paola sera une très bonne Maman !

-       Dis Maman, on dit une cochon d’Inde ou une cochonne d’Inde ?

  • Ben, je ne sais pas… On dit : Paola.

-       Faut lui donner à manger à Paola, elle doit avoir faim.

  • Oui, je vais lui donner des légumes, des grains et un peu de lait.

-       Oui, oui, du lait, c’est bon pour les Maman Paola.

  • Oui, c’est bon, mais toi, tu devrais vite aller boire ton chocolat et manger ta tartine, sinon, tu vas être en retard.

-       Oh Maman ! Je peux le caresser avant de partir ?

  • Non, je pense qu’il faut attendre un peu. C’est un prématuré, comme toi. Alors, il faut être très prudent.

-       Personne ne m’a touché quand j’étais petit bébé ?

  • Non, tant que tu étais en couveuse, juste Papa et moi, pouvions te toucher et un petit peu seulement.

-       J’étais en couveuse ? Comme les poules ?

  • Oui, c’est pour cela que je t’appelle mon poulet parfois et que tu as des plumes sur la tête !

-       Maman ! Tu te moque de moi, d’ailleurs, tu es en train de rigoler. Tu as mis quoi comme confiture sur les tartines ?

  • De l’abricot de chez Mamie Colette.

-       Oh, chic, elle est bonne !

  • Qui ? la confiture, ou Mamie Colette ?

-       Ben, la confiture. Mais, Mamie Colette aussi, elle, elle est gentille.

  • Ton cartable est là, met ton blouson et ton écharpe.

-       Oui, attend ! Je vais aller dire au revoir à Paola et à son bébé.

  • Oui, mais fais vite !

-       Comment on va l’appeler ?

  • Je ne sais pas, choisi un nom, toi.

-       Pilou, je veux l’appeler Pilou.

  • Et bien, soit. Ce sera Pilou.

-       Je pourrais être son parrain ?

  • Oh, si tu veux. Mais je ne sais pas si on baptise les cochons d’Inde.

-       Ben, pourquoi pas ? Si je suis son parrain, toi, tu seras sa marraine.

  • Et bien, me voilà avec un grade de plus ! Allez, petit chenapan, on file à l’école. Tu sais que tu dois revenir ce soir avec des bonnes notes.

-       Oh, Maman, des fois c’est difficile pour avoir des bonnes notes.

  • Peut-être, mais un bon parrain doit toujours avoir des bonnes notes pour donner le bon exemple à son filleul.

-       Même pour Pilou ?

  • Même pour Pilou !

 

 

© Pierre Delphin – décembre 2017

 

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samedi 9 décembre 2017

Tant voulu

 

J’aurai tant voulu être riche,

J’aurai tant voulu être beau,

J’aurai tant voulu être intelligent.

Mais,

Mais, je suis ce que je suis,

Je suis tel que mes parents m’ont inventé,

Je suis tel que la vie m’a orienté,

Je suis tel que les hasards m’ont conduit.

Mais,

Mais, toi, tu es là à mes côtés, tu vis.

Tu peints les jours de bien belles couleurs.

Tu crée le temps en harmonie du bonheur.

Alors, le paradis terrestre est là où je suis.

 

Pierre Delphin

 

Dans ton regard, je me sens belle,

Je vis des moments magiques,

Avec toi, je peux envisager l'avenir,

Avec toi, je n'ai pas peur de vieillir.

Et

Je ne savais pas que je pouvais aimer comme ça.

Pour toi, je serais toujours là,

Je t'aime tellement tu sais.

Tu es ce que j'ai de plus précieux,

Jamais ne je pourrais vivre sans toi.

 Et

Ensemble nous serons toujours heureux.

Jamais je ne me séparerais de toi.

Mon amour je t'aime,

Et t'aimerais toujours. 

Annie Malartic Carette

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